Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Minority SafePack – Nous sommes un million à signer pour la diversité de l’Europe
Tudoù,
Nous attirons votre attention sur cette initiative citoyenne Européenne très importante (liens et infos à la suite). C'est plus qu'une pétition c'est une démarche officielle et contrôlée qui contraindrait la commission Européenne à légiférer en faveur des minorités. Ça permettrait non seulement de mener enfin des politiques linguistiques et culturelles à partir des "régions" et aussi d'influer pour une relocalisation des décisions. Il faut un million de signatures avant le 7avril 2018, le score est passé de 650 000 à 850 000 signatures en 2 semaines. Quant aux signatures recueillies dans l'hexagone elles sont passées de 2500 à un peu plus de 3000 dans le même laps de temps, concrètement c'est un peu la honte (ainsi qu'il l'est dit en Breton dans le reportage FR3 BZH : ur vezh !) Nous comptons sur vous pour signer, partager et faire connaître cette initiative.
Enfin il faut se munir de sa carte d'identité ou de son passeport pour valider la signature.
Trugarez vras d'an holl
a galon deoc'h.
https://www.facebook.com/aita.brezhoneg/videos/2092516041012898/
https://ec.europa.eu/citizens-initiative/32/public/#/
https://www.facebook.com/regionalistesbzh/posts/2089948701248484?pnref=story
Droits de l’homme (à la française)
L’affaire des prénoms (bretons) continue à faire des vagues. Après Fañch (refusé à cause du tilde) c’est Derc’hen (qui devrait - paraît-il - s’écrire sans apostrophe) puis Liam (parce que c’est un prénom masculin donné à une petite fille). La Justice française s’enlise dans le ridicule. Mais elle peut aussi s’enfoncer dans l’odieux. La semaine dernière une institutrice a écopé d’un an et demi de prison (dont un an ferme) pour avoir giflé la mère d’une élève ! Il est vrai qu’il s’agit d’une Rom, alors… Mais sans doute le noble état français, inventeur des droits de l’homme (petite rectification historique : avant la Grande Révolution les droits de l’Homme étaient inscrits en toutes lettres dans la Constitution des Etats-Unis, elle-même très inspirée par la Constitution Corse de 1755 promulguée par Paoli) le noble état français donc intervient-il pour ces droits au niveau planétaire ? Il y a fort à faire avec la défense des populations syriennes, kurdes, palestiniennes… sans aller chercher de l’autre côté de la planète. Eh bien oui il intervient… pour vendre des canons et des avions de combat à ceux qui les persécutent et même les anéantissent. Les droits de
l’Homme en douce France, il s’agit de l’homme de quel arrondissement déjà ?
Herve le Borgne extrait de " Bretagne-Europe mars 2018 n°27"
Deux articles pour mieux comprendre l'importance de ces nouvelles avancées et alimenter le débat. Il faut absolument appuyer ces initiatives, c'est un chemin d'espoir vers la sortie du GE… d'autant qu'on peut raisonnablement penser que d'autres régions rejoindront la fronde engagée.
Bernard Wittmann
Les députés Eric Straumann, Raphaël Schellenberger, Jacques Cattin (LR, Haut-Rhin) et Laurent Furst (LR, Bas-Rhin) à l’Assemblée, les sénateurs Jean-Louis Masson et Christine Herzog (DVD, Moselle) au Sénat ont déposé une proposition de loi visant à recréer des régions disparues en 2015 par référendum. Leur argumentaire fait directement allusion aux situa-tions alsacienne et lorraine.
Le texte propose d’ajouter à la loi de janvier 2015 qui a recomposé les régions un dispositif de « sortie ». Si un département – ou plusieurs – souhaitait la renaissance de leur région d’origine, un référendum serait orga-nisé à l’échelle de la région « dont la reconstitution est demandée ».
Une majorité absolue atteignant le quart des inscrits entraînerait alors la reconstitution de la région et la fusion avec ses départements à partir du prochain renouvellement des conseils départementaux. Le territoire restant de la région « version 2015 » constituerait alors une nouvelle région. Dans l’exposé de motifs, les quatre députés alsaciens insistent sur les « nombreux défauts » de la réforme territoriale, « particulièrement vifs dans le cadre de la région Grand Est » : « précipitation » , absence de légitimité, éloignement, « incohérence » , etc. J. F.
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Dans L'Ami Hebdo :
Président du Conseil Départemental du Bas-Rhin depuis avril 2015, Frédéric Bierry est très actif avec son homologue haut-rhinoise Brigitte Klinkert pour que l’Alsace retrouve une collectivité régionale propre. Le point entre une entrevue à l’Elysée et un rendez-vous avec le premier ministre Philipe Edouard…
● Frédéric Bierry, vous avez été reçus à l’Elysée avec votre homologue haut-rhinoise Brigitte Klinkert et les parlementaires alsaciens ont commencé leurs réunions informelles sur l’avenir institutionnel de l’Alsace, avec des voix discordantes à la sortie. Où en est-on à ce sujet ?
Tout le monde reconnaît le malaise. Et à tous les niveaux comme le montre la déclaration du président de l’Assemblée Nationale François de Rugy (qui parle début octobre de corrections à apporter à la carte des régions, NdR). Aujourd’hui, plus personne ne conteste le malaise alsacien et c’est un élément important. 90 % des personnes disent que l’idéal serait de sortir de la grande région. Et parmi eux, il y a ceux qui pensent qu’on peut sortir du Grand Est et ceux qui pensent qu’on ne peut pas. La nuance est là. Personne ne dit que la grande région est quelque chose de génial qui marche très bien. Le deuxième point est que la société civile s’est aussi exprimée. Je pense notamment à l’appel des 100 alors qu’auparavant on exerçait d’amicales pressions, sur le monde économique notamment. On m’en parle dans toutes les manifestations. Il y a un vrai mouvement fort pour retrouver le périmètre de l’Alsace. Cela, c’est localement.
D’après des informations concordantes et inquiétantes émanant de la conférence des Bâtonniers qui représente les avocats en France, le Gouvernement travaillerait à calquer la carte des Cours d’Appel sur celle des 13 régions administratives de métropole.
» Jusqu’ici la Cour d’Appel de Rennes avait pour particularité de couvrir les cinq départements de la Bretagne historique, c’est à dire également Nantes et la Loire-Atlantique. C’était vraiment la Cour d’appel de Bretagne. » déclare le Député Marc Le Fur. « Ce redécoupage de la carte judiciaire aurait pour conséquence d’amputer le territoire de la Cour d’appel de Rennes en retirant Nantes et la Loire-Atlantique. Elle le réduirait à l’unique Région administrative constituée seulement des quatre autres départements. » poursuit le député des Côtes d’Armor.
« Aucun Gouvernement ne s’était , jusqu’ici, permis de s’attaquer à cette constante de l’histoire bretonne. Après avoir refusé la réunification aux Bretons lors du dernier redécoupage régional, le pouvoir central s’acharne donc à faire disparaître toute trace administrative de la Bretagne historique. » alerte Marc Le Fur. « J’appelle le président de la Région Bretagne et les élus de Loire-Atlantique à se saisir rapidement de ce dossier et à exiger fermement que le périmètre de la Cour d’Appel de Rennes reste celui de la Bretagne historique à cinq départements. » conclut le député.
Sources: http://marclefur.bzh/
Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
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Revue bimestrielle