Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Pennad stur gant Thierry Jigourel
Depuis l’attaque menée par les combattants du Hamas - terroristes pour les uns, résistants pour les autres - contre Israël, le 7 octobre dernier, la presse occidentale s’emballe, tandis que la presse de droite, toutes tendances confondues, s’escrime à présenter le conflit comme un événement récent. Reprenant servilement la propagande du premier ministre d’extrême-droite Netanyahou, Cnews et d’autres médias français laissent sous-entendre que le conflit israélo-palestinien remonterait au… 7 octobre 2023 ! Avec le discours corolaire et récurrent consistant à dire, à répéter, comme un mantra, qu’Israël, en attaquant la bande de Gaza, n’a fait que se défendre, puisque ce sont les Palestiniens qui ont tiré les premiers ! Ce discours d’Israël et de ses relais occidentaux s’apparente simplement à une réécriture de l’histoire comme les nationalistes israéliens nous en ont donné de multiples exemples par le passé. Car les tensions entre Israéliens et Palestiniens ne datent évidemment pas du 7 octobre, mais de plus d’un siècle ! Elles sont apparues dès la fin de la première guerre mondiale et l’établissement du Foyer National Juif dans la Palestine placée en 1918 sous protectorat britannique. Les heurts armés se sont multipliés dans les années 20 entre une communauté établie pacifiquement en Palestine depuis des millénaires et de nouveaux arrivants qui entendaient coloniser un pays qu’ils considéraient comme leur propriété intemporelle et comme une « terre promise », en outre à «civiliser » de force, comme du temps de l’Afrique noire de Jules Ferry. A l’époque d’ailleurs, un certain nombre d’intellectuels juifs de Palestine s’opposent au projet de Théodore Herzl d’y établir un État juif occidentalisé ainsi qu’à la vision raciste du père du sionisme vis-à-vis des Arabes mais aussi de tous les Juifs mizrahis.
Dans l’entre-deux guerres les tensions montent. Vives entre les deux communautés religieuses et nationales, elles ne tardent pas à l’être aussi vis à vis du « protecteur » britannique pour atteindre leur paroxysme au lendemain de la seconde guerre mondiale. Faut-il rappeler aussi à ceux qui taxent en permanence les combattants palestiniens, quelles que soient leurs obédiences, de « terrorisme », que ce ne sont pas les organisations F.P.L.P ou Hamas qui perpétrèrent l’attentat du 22 juillet 1946 à l’hôtel du Roi David mais l’Irgoun ?
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