Kendiviz yaouankiz Emvod ar Gelted an Oriant

 Par Thierry Jigourel

Cette année, le célèbre Festival Interceltique de Lorient ne célébrait pas une des nations constitutives de sa galaxie, mais la jeunesse des pays celtiques. L’occasion pour Skol Uhel ar Vro / l’Institut Culturel de Bretagne, de dédier son forum à ce thème transversal.

Affiche Festival Interceltique Lorient 2024

 La jeunesse est l’avenir. L’avenir des peuples et l’avenir de notre civilisation. A chaque nouvelle génération se posent des questions fondamentales : quelle relève ? Le flambeau sera-t-il transmis ? Dans son intégralité ? Quel message pour le futur ? En ce début de troisième millénaire, la question semble d’autant plus cruciale, plus cohérente et plus légitime que jamais, sur une planète où les échanges, qu’ils soient physiques ou virtuels se font à une vitesse supersonique. Dans un monde occidental ensuite qui conjugue, dans une sorte d’hallucinante dérive pathologique, repentance et arrogance, sans se rendre compte qu’il faut choisir et peut-être, un jour cesser de vouloir donner des leçons de morale à un monde entier qui ne lui en demande pas tant. Un Occident qui organise consciencieusement sa sortie de l’histoire et la détestation des autres à force d’être partial, partiel, injuste, totalitaire et totalement incohérent. Comment peut-on en effet, dans le même temps vilipender un pays « occupant» la Crimée qui demandait à cor et à cris son retour à la mère-patrie et cautionner, approuver, financer et soutenir à Gaza ce que la terre entière - en dehors de l’Occident - considère comme un génocide et une extermination ? C’est pourtant dans ce monde que la Bretagne, l’Irlande, l’Ecosse, le pays de Galles, l’île de Man et la Cornouailles insulaire se trouvent entraînés. Sans la moindre consultation. Car ce qui vaut pour l’Ukraine ne vaut pas pour nous. On a vu hier l’Union Européenne, fidèle vassal d’Oncle Sam condamner la proclamation d’indépendance des Catalans. Ce qui vaut pour les Catalans vaut aussi pour les Bretons ou les Gallois.

 De la jeunesse viennent sursaut et résistances

 A chaque moment de l’Histoire, c’est de la jeunesse qu’est venu le sursaut, le courage de reprendre le flambeau, une impertinence bien placée et bien pensée. Wolfe Tones et ses amis ont, à la fin du XVIIIe siècle créé le mouvement Jeune Irlande qui posait les bases d’une Irlande libre et débarrassée du joug anglais. Morvan Marchal, Job de Roincé et leurs amis avaient dix-huit ans lorsqu’aux lendemains de la grande boucherie fratricide de 14-18, ils fondèrent un mouvement national breton qui allait libérer les consciences. Les garçons et les filles du F.L.B avaient l’audace de leurs vingt ans. Ils affrontaient avec détermination l’un des États les plus puissants et les plus liberticides - quoi qu’il en dise !- de la planète. Polig Monjarret avait leur âge lorsqu’il créa la clique des cheminots de Carhaix et la Bodadeg ar Sonerion.

 Et aujourd’hui, qu’en est-il dans un monde qui somme les jeunes d’être vieux avant l’âge et de plier aux injonctions d’un système dont on a vu les effets pervers et délétères pendant la crise du covid qui permit à des multinationales soutenues par les États pirates de bâillonner les peuples et de détricoter une par une toutes les libertés fondamentales ?

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