Leçons de la Grande Guerre
Défaillances des dirigeants politiques

de Erwan Fouéré

Perché sur les collines verdoyantes qui entourent le petit village de Valandovo en Macedoine, situé à environ 100 km au nord-ouest de Thessalonique, se trouve une simple croix celte. Cette croix commémore le sacrifice des 386 soldats irlandais, morts sur le champ de bataille en 1915, loin de chez eux. Ils faisaient partie de la dixième Division Irlandaise déployée sur le front d'Orient pendant la Première guerre mondiale.
Plus à l'ouest, dans le sud de la Macédoine, près de la ville de Bitola (connue, à l'époque de l'empire Ottoman sous le nom de Monastir, 'la ville des consulats' où le fameux fondateur de la Turquie moderne, Kamal Attaturk, avait étudié à l'Académie Militaire), se trouve le cimetière français qui comprend 6 262 tombes répertoriées et un ossuaire d'environ 10 000 dépouilles. Parmi les tombes, chacune avec une simple croix, on y trouve nombreux noms bretons, tous morts sur le front d'Orient.
Parcourant les vallées et montagnes des pays des Balkans, scènes de batailles atroces au cours du pire conflit que le Monde avait jusqu'alors subit, l'on retrouve nombreux monuments, croix et cimetières. Ils s'ajoutent aux cimetières plus connus de la Somme et de Ypres et bien d’autres. Mais tous ces monuments, où qu'ils soient, sont des symboles silencieux mais puissants, pour nous rappeler les millions qui ont péri dans cette « Grande Guerre », une guerre dont les causes continuent à être sujet de débats ardus.


Avec le passage de 100 ans depuis ce coup de revolver fatal dans un petite rue de Sarajevo, les fantômes du passé ont rattrapé le présent. Une conférence d'historiens réunis à Sarajevo pour marquer le centenaire s'est terminé en désaccord, les discussions sombrant dans les ténèbres de politiques partisanes et tensions ethniques qui continuent à prévaloir dans les Balkans. Même les cérémonies officielles à Sarajevo marquant le centenaire n'ont pas réussi à surpasser les différentes perspectives ethniques sur l'assassinat de l'Archiduc Franz Ferdinand et son épouse Sophie, acte qui contribua au déclenchement de la guerre.

la suite à lire dans l'édition papier



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