Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par Erwan Fouéré
Voilà plus de cinq ans que Carles Puigdemont et plusieurs de ses collègues du Gouvernement catalan de l’époque ont pris le chemin de l’exil suite au référendum sur l’indépendance de la Catalogne en 2017. Malgré son élection au Parlement Européen en 2019, Carles Puigdemont a dû faire face à des procédures judiciaires répétées suite aux demandes d’extradition formulées par l’Espagne. Il a été ensuite confronté à bien des difficultés concernant son immunité parlementaire.
Le Parti Populaire Européen ennemi des minorités nationales
En effet, c’est en mars 2021 que le Parlement Européen avait suspendu l’immunité parlementaire de Puigdemont, par 400 votes « pour » et 248 « contres ». Ce résultat était à prévoir vu la majorité tenue par les députés du Parti Populaire Européen (PPE) au Parlement Européen et la forte pression exercée par, notamment, le Partido Populare (PP) à Madrid. Il est utile de rappeler que le PPE regroupe des députés de toutes les couleurs de la droite et du centre droit. Certains sont peut-être ouverts aux problèmes des droits des minorités nationales, mais pour la majorité d’entre-eux, c’est une ignorance totale. Le soutien du PPE par exemple aux dirigeants autoritaires de certains pays des Balkans, tel le Président de la Serbie, Alexander Vucic, ou encore l’ancien Premier Ministre macédonien, Nikola Gruevski (lequel condamné pour corruption s’est enfui et se trouve actuellement à Budapest, protégé par un autre dirigeant autoritaire, Victor Orban, Premier Ministre hongrois dont le parti était depuis de nombreuses années membre du PPE), démontre à quel point ce parti PPE est loin d’être un fervent et consistant défenseur des valeurs fondamentales de l’UE.
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Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
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Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
Revue bimestrielle