Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par Enora Dumont
C’est une plongée dans l’Histoire espagnole et des conséquences de la Constitution que nous ont offert pendant plus d’une heure Beatriz Quiraz, professeure agrégée, accompagnée par Luke Uribe-Etxeberria, sénateur basque du PNV, lors d’une conférence à la Chambre du Commerce de Lorient, lors du Festival Interceltique cet été. Date après date, ils ont retracé les décisions politiques et leurs conséquences, qui ont permis d’arriver à cette mosaïque de pays et de régions à fortes identités qu’est l’Espagne.
Une mosaïque qui aurait en effet pu pourtant disparaitre sous l’écrasant régime franquiste, dont l’ambition était de niveler les spécificités des provinces historiques, si des mouvements de résistance ne s’étaient pas créés dans les années 1950. Un sursaut salutaire, une résistance de longue haleine, déterminants dans le combat contre la dictature et la reconnaissance des droits des peuples. Une attitude qui, si elle avait été adoptée par les minorités françaises, aurait conduit à une toute autre situation aujourd’hui : au lieu de ça, c’est un Etat passé au rouleau compresseur qui s’étale devant nos yeux où, comme l’a souligné Beatriz Quiras elle-même, les attitudes régionalistes et autonomistes sont considérées comme un folklore ou du réactionnisme menaçant pour le centralisme français.
Les langues sont d’ailleurs un indicateur qui ne trompe pas : Beatriz Quiras ne mâche pas ses mots lorsqu’elle souligne à juste titre que les langues des communautés autonomes d’Espagne n’ont pas cette dimension archéologique qu’elles peuvent avoir en France.
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Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
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