Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par Patrice Perron
2017 a marqué les cent ans de la disparition du poète Jean-Pierre Calloc’h. Ce poète de l’île de Groix est mort au champ d’honneur, le 10 avril 1917 dans les tranchées, à Urvillers, près de Saint-Quentin, fauché par les éclats d’un obus tombé près de lui. De nombreuses manifestations ont célébré le centenaire de sa disparition à l’âge de vingt-huit ans et demi. (Exposition à l’écomusée de Groix, concerts de la chorale Kanerion an Oriant, Spectacle du Yann-Fanch Kemener Trio, notamment).
Deuxième d’une fratrie de deux sœurs et un frère, Jean-Pierre Calloc’h nait le 21 juillet 1888 à Groix, d’un père marin pêcheur, originaire de l’île et d’une mère agricultrice, originaire de Locmiquélic. L’intelligence précoce de cet enfant est remarquée. Il est scolarisé à deux ans et demi chez les sœurs de Kermunition. À dix ans, il est pris en charge par l’abbé Le Roux, l’un des vicaires de Groix, qui sent en lui, certes une vive intelligence, mais aussi une piété affirmée. Une carrière ecclésiastique se profile : en 1899, âgé de onze ans, il entre au petit séminaire de Ste-Anne d’Auray, où il apprend le latin et le grec. Dans la foulée, il décroche le bac littéraire en 1905, à dix-sept ans. Il entre au grand séminaire de Vannes tout en continuant à perfectionner sa connaissance du breton. La loi de 1905, dite de séparation de l’Eglise et de l’Etat, entraîne le transfert des séminaristes de Vannes vers l’abbaye de Kergonan, en Plouharnel. Il commence à écrire des poèmes et des pièces de théâtre en breton, qu’il adresse à des revues.
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Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
Revue bimestrielle