Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par Patrice Perron
Cela fait presque cinq mois que le Brexit a été voté par référendum par les Britanniques et que rien ne se passe dans les faits. Ou plutôt si : les Anglais font tout ce qu’ils peuvent pour ne partir qu’avec le maximum d’acquis et d’avantages sans concéder la moindre contre partie en retour.
En réalité, les Anglais (mais pas les autres sujets de Sa Majesté) font comme d’habitude : ils ne veulent rien payer, mais continuer à profiter de tout en Europe. Et pour y parvenir, ils emploient la méthode dite « du Brexit dur » ? pour reprendre l’expression de Theresa May, la chef du gouvernement anglais, lors du congrès du Parti Conservateur (le 5 octobre 2016). Ajoutant même : « nous allons faire du Brexit un succès ». Rien que ça ! Si ce n’est pas de la prétention, de l’immodestie ou de la provocation, qu’est-ce donc ?
Et les Anglais profèrent des menaces s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent. Par exemple : les citoyens européens venant s’installer en Angleterre ne bénéficieraient plus des mêmes droits que ceux installés avant le Brexit. Peut-être aussi que ces derniers verraient leurs droits sociaux se réduire ou disparaître si les Anglais ne conservent pas leurs avantages hors de chez eux ! Les Européens ne seraient plus les bienvenus. Cela ressemble à du chantage. Et eux, les Anglais, ils continuent de revendiquer, notamment l’exonération des droits de douane, leur libre circulation en Europe sans visa. Bref, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère. A cela, il convient d’ajouter le plan anti-immigration du gouvernement britannique à l’initiative du ministre de l’intérieur Amber Rudd, le bien nommé.
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Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
Revue bimestrielle