Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Depuis le début de la crise du Covid 19, le gouvernement français, incapable de prévenir les risques sanitaires, après avoir réduit de manière drastique et incompréhensible de nombre de masques de protection, et incapable de prévoir plus de 5 000 lits de réanimation lorsque nos voisins allemands en ont cinq fois plus, se cantonne, comme d’habitude, dans un rôle de gendarme. A la protection (souvenez-vous du mensonge d’État à propos du nuage de Tchernobyl qui avait refusé de survoler le pays des Droits de l’Homme et s’était arrêté magiquement aux frontières de l’Hexagone), il préfère la répression : un gendarme, un policier, derrière chaque citoyen. Bientôt le traçage des gens par le biais de leur téléphone portable. Des hélicoptères et des drones, comme dans les pires cauchemars de Georges Orwell, pour surveiller les «dangereux criminels» coupables de s’aventurer sur un littoral où les distances de sécurité pourraient être multipliées facilement par cinq.
Et voilà qu’on apprend, par la voix du premier ministre français Édouard Philippe, qu’après le 11 mai, les plages et le littoral seront encore interdits aux Bretons. Une mesure d’interdiction qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire, hélas.
On se demande où est la gestion décentralisée de la crise prônée par un gouvernement qui associe l’incurie à l’arrogance. A moins que par «décentralisation des tâches et des responsabilités» il entende le fait et la nécessité pour les élus locaux de pallier ses propres carences, notamment en fournissant des masques à une population qui en manque cruellement, mais qui ne le devrait pas si l’État faisait face à ses responsabilités.
Car il est évident que certains aspects de cette crise sanitaire pourraient et devraient être gérés au niveau régional et / ou communal. Comme l’accès aux plages et à la bande côtière. Il est illogique, incohérent et injuste que les Bretons paient la suspicion d’irresponsabilité des touristes de la Côte d’Azur que le gouvernement soupçonne d’attendre le 11 mai pour s’agglutiner serviette contre serviette sur certaines plages du sud. Il est inutile et injuste de faire souffrir, au mépris des Droits de l’Homme les plus élémentaires, toute une population à qui le littoral - sauf entre 1940 et 1944 – n’a jamais été interdit. Un certain nombre de médecins, psychiatres ou non, affirment que des balades en bord de mer sont propices à éviter les dépressions après cette période quasi carcérale, et en outre permettent de renforcer les défenses immunitaires. Il est temps d’autoriser les Breton(ne)s à retourner à la mer ! Libérons nos plages !
Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
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Revue bimestrielle