Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par Yvon Pelard
C’est la triste image que nous a donné l’Assemblée nationale française lors de « l’examen » de la loi sur la réforme des retraites. Les dizaines de milliers d’amendements déposés par la « France Insoumise » et le Parti Communiste n’ont eu pour unique effet que d’empêcher toute amélioration du projet de loi. Et pourtant, il y avait sûrement de quoi faire. Mais en fait M. Mélenchon et ses acolytes s’en foutent éperdument. Ils ont fait leur show, ils sont contents. On pourrait même dire qu’ils ont joui. Que voulez-vous, comme ils ne pensent pas plus haut que leurs pieds, c’était le seul moyen qu’ils ont trouvé pour montrer qu’ils existent.
C’est bien là où se jouent pour certains les grands enjeux de la politique française. C’est du moins ce que semble nous démontrer l’affaire dite « Griveaux », (dont par ailleurs on n’a rien à faire). C’est du moins dans ce caniveau que semble vouloir nous amener un fanatique russe déséquilibré. Et qui a trouvé ainsi le moyen d’exister, avec la complicité des chaînes « d’info » qui lui ouvrent à volonté micros et caméras. Mais n’est-ce pas aussi à chacun de faire le ménage ? Il est urgent de faire preuve de discernement et de cesser de se répandre et de s’étaler sur les soi-disant réseaux sociaux. Il est urgent de cesser de se délecter, en bavant, de leur consultation. Car nul n’est obligé de renifler et de remuer la merde. Au risque de se salir, et pas seulement les chaussures.
C’est bien ce qui semble régner dans les têtes de certains responsables syndicaux des services d’urgences au niveau national. Lorsque la ministre de la santé a démissionné de ce poste pour se présenter à la Mairie de Paris, cela a provoqué un véritable tollé : « abandon de poste », « le capitaine abandonne le navire », a-t-on pu entendre. Ce qui est cependant curieux c’est que trois jours avant, ils n’avaient de cesse de critiquer son action au ministère, la traitant en quelque sorte d’incompétente. Tout cela est pour le moins confus, si ce n’est incohérent. Il ne faudrait quand même pas que ces grands messieurs perdent la raison. Ou alors qu’ils se soignent. Et il y a urgence !
Connaissez-vous Rec ? Non ? Comme c’est dommage ! Rec, c’est un chat, candidat sur la liste de la France Insoumise à Rennes. Et cela pour défendre la protection de la vie animale. Décidément, les amis de M. Mélenchon n’en ratent pas une. Il est vrai que faute d’idées il faut trouver un moyen de faire parler de soi. Mais le plus malheureux dans l’affaire c’est surement le pauvre chat qui n’a rien à faire dans cette galère. Et à qui on n’a rien demandé bien sûr ! Mais, que voulez-vous, chez M. Mélenchon on n’est pas à ça près : la République c’est lui ! La République peut-être, mais pas le bon sens.
Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
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Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
Revue bimestrielle