Élections législatives : un bilan en demi-teinte

 Par Thierry Jigourel

Les élections législatives qui viennent de se dérouler sont emblématiques du mal être démocratique que ressentent, élection après élection, de plus en plus d’électeurs. Le système centraliste français est à bout de souffle, Mais la plupart des dirigeants  français ne  s'en  soucient guère et  bien peu évoquent  une nécessaire décentralisation.

 Ont-ils tort de se priver quand on constate l’inertie et l’incapacité des peuples à se révolter ? Car les dernières élections législatives ont donné une preuve supplémentaire du caractère soumis de la majorité des Bretons, qui ont placé massivement en tête les supplétifs dociles d’un gouvernement de plus en plus totalitaire et d’un chef de l’État qui se prend pour un monarque et qui joue les dictateurs.

 Pourquoi se priver, il est vrai, lorsque les autorités européennes, si promptes à punir les Britanniques ou les Russes pour l’attaque d’un pays indépendant depuis seulement trente ans, ont approuvé en Espagne l’emprisonnement du gouvernement catalan et ne pipent mot contre le refus de la France de réunifier la Bretagne, d’accorder aux Bretons un statut d’autonomie conforme à la Charte européenne des autonomies régionales ainsi que contre le refus de ratifier la Charte européenne des langues minorisées ?

 Quant au Mouvement breton, il est parti au combat une fois de plus en ordre dispersé pour les législatives. L’Udb, privilégiant des choix idéologiques et le Parti Breton délivrant un message assez peu audible à force de se vouloir rassurant. Ceux qui ont tiré leur épingle du jeu sont ceux qui, comme Claire Pingault sur la circonscription de Konk-Kerne, ont osé dire clairement qui ils sont et ce qu’ils veulent. Ici aussi, la franchise et le courage paient. Il est vrai que, dans un pays où les gens lisent de moins en moins, l’absence totale de débats sur la décentralisation sur les grandes chaînes télévisées étatiques est bien pénalisante pour les mouvements centrifuges. Pour Paris, plus encore aujourd’hui qu’hier, il y a les vers de terre, puis les punaises, puis les cloportes et ensuite seulement, il y a les autonomistes bretons, corses ou alsaciens.

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