Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Pennad stur gant Erwan Fouéré
C’est une année lourde d’épreuves et de tragédies qui s’achève. Qui aurait cru qu’un virus de la taille à peine d’un millième d’un grain de sable aurait eu un impact si catastrophique, avec des milliers de morts et tant d’autres dont la santé sera affectée pour de longues années. L’annonce récente d’un vaccin qui pourrait être disponible d’ici quelques mois donne l’espoir que cet ‘annus horribilis’ se terminera sur un message de renouveau pour l’humanité. Ces longues périodes de confinement pour la population auront démontré que l’humanité reste à la fois vulnérable mais aussi capable de s’adapter aux nouvelles réalités. Cette nécessité de s’adapter nous touche à tous les niveaux. Cela vaut également pour notre périodique « L’Avenir de la Bretagne ».
Lancé en 1958 par Yann Fouéré et Per Lemoine entre autres, L’Avenir se présente comme l’organe de défense des intérêts bretons, de la même façon que le Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne ( MOB ) créé l’année précédente. Soutenu dès le début par plus d’un millier d’abonnés, le périodique défend son argumentation en faveur d’une Bretagne émancipée dans le cadre d’un fédéralisme des régions de l’Europe. Son atout est d’être au-delà des idéologies ou partis pris. Comme son fondateur Yann Fouéré l’a maintes fois répété, il s’agit “de faire avancer, en dehors des querelles de chapelles, la cause de la Bretagne.” Aujourd’hui, le nombre de nos abonnés a bien chuté et le périodique souffre d’un manque de fonds et de soutiens.
Certes les temps ont changé et les avances technologiques ont transformé les habitudes des lecteurs, plus poussés vers l’internet. Mais les raisons qui ont poussé à la création de ce journal n’ont pas changées. La Bretagne continue à être oubliée par les pouvoirs centralisateurs. Le manque de soutien économique à la Région Bretagne pour faire face aux conséquences du BREXIT n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. En comparaison avec le Pays de Galles et l’Ecosse, la voix de la Bretagne reste très faible et désunie. Il faut donc s’adapter et chercher un nouveau format afin que « l’Avenir de la Bretagne » puisse continuer et attirer un nombre d’abonnés plus large. Pour cela il faudra en cette nouvelle année qui s’amorce étendre les contributions, se concentrer peut-être sur une série d’articles de fonds et faire valoir les atouts oubliés de la Bretagne au sein de l’Europe. Le débat est ouvert et nous aimerions recevoir vos points de vues afin d’enrichir ce débat.
Bloavezh mat d’an holl evit 2021 !
Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
Revue bimestrielle