Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par Thierry Jigourel
Avec son projet de loi réprimant le «séparatisme», le gouvernement français entend faire voter par une assemblée godillot une loi de plus. Comme si l’arsenal répressif d’une « république » qui ne sait plus qu’interdire ou contraindre ne suffisait pas. Mais il y a pire, car l’un des objectifs avoués de ce projet liberticide est bien de réprimer l’idée même d’indépendance «régionale» dans un Etat dont le caractère «un et indivisible» est élevé à la hauteur d’un dogme religieux incontestable. Nous faudra-t-il un jour combattre les «talibans républicains», le «fondamentalisme étatique», ou le «radicalisme jacobin», au fond, les seules croyances religieuses aveugles et extrémistes tolérées, voire encouragées par M. Macron et consorts ?
On n’en a pas fini avec la psychose générale et le climat d’hystérie collective autour du Covid créés et entretenus savamment par l’Etat français, que l’on nous ressert le «projet de loi», donc émanant du gouvernement et non du Parlement contre les «séparatismes». Un projet qui devrait être ficelé pour l’automne assure Macron avec son assurance et son arrogance coutumières.
Rien de rassurant dans une période où les libertés, y compris les plus fondamentales et les plus essentielles sont battues en brèche dans le silence assourdissant et surréaliste de toutes les ligues de défense des Droits de l’Homme et de toutes les bonnes consciences autoproclamées. Peu à peu la France devient un pays associant totalitarisme ET autoritarisme dans un cocktail qui ressemble, comme me le disait récemment un collègue bédéiste à «un mauvais remake de 1984» du regretté Georges Orwell.
Car enfin, que vise ce projet de loi ? Officiellement, mais du bout des lèvres, «l’islamisme radical». D’où la préconisation d’un nombre important de mesures visant les associations musulmanes à s’engager à signer une «charte de la laïcité» les contraignant à respecter les valeurs de La République -en réalité plutôt celle de la société européenne et occidentale- et d’assujettir le versement de subventions à des engagements idéologiques. D’où la présence de Marlène Chiappa aux côtés de Gérald Darmanin, (accusé de viol sur une jeune femme, ce qui ne semble pas déranger le moins du monde l’égérie du féminisme idéologique et hors sol !) à la tête du comité de pilotage du projet.
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Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
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Revue bimestrielle