Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par Jean-Pierre Lesvêque, de l'Institut Cuturel de Bretagne
Bien souvent, on a opposé les deux idées, en développant l’argumentation autour de la «taille européenne» ou en dénonçant le risque de repli identitaire, voire la nécessité de protéger la diversité culturelle et le trop grand brassage de population pour envisager la réunification.
En ce qui concerne la taille d’une région, il n’existe pas de normes européennes permettant d’établir un périmètre minimum et raisonnable pour avoir le droit d’exister. C’est donc une argumentation fallacieuse, puisque la Bretagne réunifiée est plus grande en superficie et en densité de population qu’une dizaine d’États européens.
Pour ce qui est du risque de repli identitaire, une nouvelle fois, il n’y a pas dans les Traités Européens, ou dans les votes des différentes assemblées, de critères européens retenus qui pourraient permettre de tirer la sonnette d’alarme en cas de risque de repli, sauf peut-être les résolutions dénonçant certains chauvinismes et nationalismes.
Quant à la protection de la diversité culturelle, rien dans les textes fondamentaux de l’Union Européenne et du Conseil de l’Europe n’autorise la destruction d’une culture, d’une identité ou d’une langue au nom d’une mixité culturelle. Au contraire, les textes fondateurs prônent la protection et la promotion des entités historiques et culturelles, qui sont dites « minorités nationales » en droit européen.
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Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
Revue bimestrielle