Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par al Legestr Kreizig
Au soir du dimanche 4 novembre, les chiffres sont tombés : à la question "Voulez vous que la Nouvelle Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?" 56,7% des électeurs ont répondu NON et 43,3% ont répondu OUI. Rappelons que sur 250 000 habitants de l'archipel seuls 174 999 avaient droit de vote. La participation a été élevée : 80,62%, traduisant par là le fort intérêt des enjeux pour les différentes communautés.
Et pourtant...
Cette victoire apparente des pro-Français a mis en lumière les profondes différences ethniques, géographiques, sociales et économiques entre les partisans de l'indépendance représentés par la grande masse des kanaks et la majorité non kanak représentée par les descendants des Européens, Walisiens, Asiatiques. Rappelons au passage qu'une grande majorité des Européens descendent des bagnards et des exilés politiques (communards de 1870) dont la France voulut se débarrasser sous le second Empire et la troisième République.
Pour donner une idée claire de la fracture territoriale qui persiste 30 ans après les accords de Matignon de 1988 signés entre Jacques Lafleur, leader du parti pro-français, et Jean-Marie Tjibaou, leader du FLNKS (assasiné par un jusqu’au-boutiste Kanak en 98), on note que dans la province nord à majorité Kanak 75,8% se sont prononcés pour l'indépendance alors que dans la province sud à majorité européenne 73,7% se sont prononcés contre. Autre exemple de l'irrédentisme kanak, dans les Isles Loyauté le oui y obtient 82,2%.
La suite dans l'édition papier
Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
Revue bimestrielle